Lorsque Pierre de Ronsard écrit ce poème, la forêt de Gasfine à coté de laquelle il habite est détruite par trop de bucheronnage. Déjà à cette époque, cette élégie est un formidable plaidoyer en faveur du respect des forêts.
Malgré la mélancolie de ce poème, on sent à travers ces vers toutes les odeurs, les couleurs et la beauté de ces arbres. Certains troncs sont si beaux que notre artiste de la semaine en a fait une œuvre presque abstraite.
Je vous laisse déguster.